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En fonction des saisons et de l'actualité, je propose des articles à la découverte des plantes sauvages...

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L’hiver selon la Médecine traditionnelle Chinoise | 28/11/2025

Photo représentant un thé Chaï.

puceL’hiver en médecine chinoise : le temps du Rein et du repos intérieur

En médecine traditionnelle chinoise, l’hiver est associé à l’élément Eau et à l’organe Rein, considéré comme la racine de notre énergie vitale (Jing). Cette saison invite à ralentir, à se tourner vers l’intérieur et à préserver nos forces. Comme la nature qui se met en sommeil, nous sommes appelés à l’introspection, au repos et à la régénération.

Une saison d’introspection.

L’hiver est le moment idéal pour :

• Dormir davantage et respecter le rythme naturel.

• Pratiquer des activités calmes : méditation, lecture, écriture.

• Cultiver le silence intérieur et l’écoute de soi.

Quelques conseils diététiques pour nourrir le Rein

• Privilégier les plats chauds et mijotés (soupes, bouillons, surtout le bouillon d’os pour soutenir le Rein)

• Introduire des saveurs salées avec modération (algues, miso, soja fermenté).

• Consommer des aliments noirs ou foncés associés au Rein (haricots noirs, sésame noir, champignons, noix).

• Ajouter des produits de la mer riches en minéraux.

• Utiliser des épices réchauffantes comme le gingembre, la cardamone, le clou de girofle ou la cannelle.

• Éviter les aliments crus et froids qui fatiguent l’énergie vitale.

Conclusion

L’hiver n’est pas une saison de vide, mais une période de gestation intérieure. En respectant le repos, en nourrissant nos reins et en cultivant l’introspection, nous préparons le corps et l’esprit à la vitalité du printemps.

Pour continuer...

Venez découvrir une recette de thé Chai sur ma page Facebook, en cliquant ici

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Clôture de la saison 2025 | 16/11/2025

Photo du lavoir de Souzy-la-Briche.

puceDernière sortie de l'année à Souzy-la-Briche.

La semaine dernière, j’ai eu le plaisir de clôturer ma saison 2025 par une dernière sortie nature dans le charmant village de Souzy-la-Briche. Niché dans un écrin de verdure, ce petit coin de campagne nous a offert un décor magique, enveloppé d’une douce brume matinale qui donnait au paysage une atmosphère féerique.

Au fil de la promenade, nous avons pris le temps d’observer une grande diversité de plantes, chacune révélant ses particularités et ses secrets. L’un des moments marquants fut la dégustation du pétiole de la berce commune (Heracleumsphondylium), une expérience à la fois surprenante et conviviale qui a éveillé notre curiosité botanique.

Cette sortie fut une belle manière de conclure une saison riche en découvertes et en émerveillements. Elle m’a rappelé combien la nature sait nous offrir des instants de beauté simples mais précieux, et combien il est important de les savourer pleinement.

puceRendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventures au cœur de la nature !

Sortie à Souzy-la-Briche. Sortie à Souzy-la-Briche. Sortie à Souzy-la-Briche. Sortie à Souzy-la-Briche. Sortie à Souzy-la-Briche.
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Le Tussilage | 02/11/2025

Photo représentant le tussilage.

puceLe Tussilage (tussilago farfara), Pas-d’âne, chasse-toux.

Le tussilage est une plante herbacée vivace à rhizome traçant, appartenant à la famille des Astéracées. En France, on la trouve principalement dans les zones fraîches à humides, sur des sols argileux ou limoneux. Elle colonise volontiers les milieux perturbés tels que les berges, les gravières, les talus ou les friches, où elle joue un rôle de plante pionnière.

Floraison précoce et rôle écologique. Le tussilage est l’une des premières plantes à fleurir dès la fin de l’hiver, souvent dès février. Cette floraison anticipée offre une ressource précieuse en nectar et en pollen aux abeilles et autres insectes pollinisateurs, à une période où peu de végétaux sont en fleurs.

Noms vernaculaires et morphologie des feuilles. Le tussilage est également connu sous les noms de pas-d’âne, pas-de-cheval, chasse-toux ou herbe aux pattes — des appellations qui font référence à la forme caractéristique de ses feuilles, évoquant l’empreinte d’un sabot équin.

Les feuilles, qui apparaissent après la floraison, forment une rosette basale. Elles sont cordiformes, coriaces, à marge dentée, et présentent sur leur face inférieure une dense pilosité blanchâtre (photo 1). Le bord du limbe est ponctué de petits mucrons violacés (photo 2), et le pétiole, canaliculé, forme une rigole centrale bien visible (photo 3).

Fleurs et tiges florales. Les fleurs apparaissent avant les feuilles, portées par des tiges florales dressées, écailleuses et cotonneuses. Chaque tige porte un unique capitule jaune vif, semblable à celui du pissenlit, regroupé en petits bouquets. Cette disposition florale est typique du genre Tussilago.

Confusion possible. Une fois la floraison terminée, le tussilage peut être confondu avec la pétasite hybride (Petasites hybridus), dont les feuilles sont similaires en taille et en forme. Toutefois, la pétasite possède un port plus massif et une floraison différente, ce qui permet de les distinguer avec attention.

Propriétés médicinales. Reconnue depuis des siècles en phytothérapie, cette plante est particulièrement appréciée pour ses effets bénéfiques sur l’appareil respiratoire.

Son nom scientifique provient du latin tussis (toux) et ago (agir), signifiant littéralement « je fais passer la toux ». Cette étymologie reflète parfaitement son usage traditionnel, centré sur le traitement des troubles respiratoireset plus spécifiquement pour apaiser la toux, les maux de gorge et traiter les bronchites.

Usages traditionnels et principes actifs. Le tussilage contient principalement des mucilages, des flavonoïdes et des acides phénoliques, qui lui confèrent ses propriétés apaisantes et expectorantes pour les voies respiratoires. Les feuilles et les fleurs contiennent des mucilages — substances végétales qui forment un film protecteur sur les muqueuses irritées — contribuant ainsi à apaiser l’inflammation et calmer les irritations de la gorge et réduire la toux sèche. Les flavonoïdes comme le quercétol et le kaempférol, ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, utiles pour apaiser les inflammations des voies respiratoires. Il est à noter que le tussilage contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques (en très faible quantité) : ces composés peuvent être hépatotoxiques à forte dose ou en usage prolongé, ce qui explique les précautions d’emploi recommandées.

Le tussilage fait partie des sept plantes pectorales traditionnelles, un groupe de végétaux réputés pour leurs vertus apaisantes et expectorantes sur les voies respiratoires. Ce groupe comprend également la guimauve, la mauve, le bouillon-blanc, le pied-de-chat, le coquelicot et la violette.

En résumé, les principales propriétés médicinales sont :

Expectorante : Facilite l’évacuation du mucus et aide à dégager les voies respiratoires encombrées.

Antitussive : Calme la toux sèche et irritative en adoucissant les muqueuses.

Anti-inflammatoire : Atténue l’inflammation des bronches et des voies respiratoires.

Émolliente : Apaise les tissus irrités, notamment en cas de rhume, de pharyngite ou de bronchite.

puceRecette : Tisane au tussilage maison.

voici une recette simple et efficace de tisane au tussilage, idéale pour apaiser la toux et les irritations de la gorge.

Ingrédients :

• 1 cuillère à soupe de fleurs séchées de tussilage (Tussilago farfara).

• 250 ml d’eau (environ 1 tasse).

• (Optionnel) 1 cuillère à café de miel ou quelques gouttes de citron.

Préparation :

1. Faites chauffer l’eau jusqu’à frémissement (évitez l’ébullition pour préserver les mucilages).

2. Versez l’eau chaude sur les fleurs de tussilage dans une tasse ou une théière.

3. Couvrez et laissez infuser pendant 10 à 15 minutes.

4. Filtrez la tisane.

5. Ajoutez du miel ou du citron si désiré, pour renforcer l’effet apaisant et améliorer le goût.

Conseils d’utilisation :

• Boire 1 à 3 tasses par jour, de préférence entre les repas.

• Utiliser en cure courte (pas plus de 5 à 7 jours) en raison de la présence possible d’alcaloïdes pyrrolizidiniques.

Le tussilage. Sur la face inférieure apparaît une dense pilosité blanchâtre. Le bord du limbe est ponctué de petits mucrons violacés. Le pétiole, canaliculé, forme une rigole centrale bien visible.
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Le Datura | 17/10/2025

Photo représentant le datura.

puceLe Datura (Datura stramonium) – Solanacées.

La semaine dernière, nous avons profité d’une magnifique journée ensoleillée pour partir à la découverte des plantes sauvages et comestibles sur le site du moulin de Trévoix, à Ollainville. Ce lieu, riche en biodiversité, nous a offert un véritable festival végétal : les chemins étaient tapissés de salades sauvages et de fleurs montées en graines, tandis que les arbustes et buissons regorgeaient de fruits.

Au fil de notre balade, nous avons eu la surprise d’apercevoir une plante appartenant à la famille des Solanacées — celle qui rassemble des espèces bien connues comme la tomate, l’aubergine, la pomme de terre et le poivron. Il s’agissait du datura, une plante aussi fascinante que redoutable, surnommée « herbe du diable » ou « trompette du diable » en raison de sa toxicité et de ses grandes fleurs spectaculaires.

Il est essentiel de savoir identifier les plantes toxiques pour éviter toute confusion, notamment avec des espèces sauvages comestibles. Le datura est une plante annuelle, mesurant entre 30 cm et 1 mètre de hauteur, qui peut dégager une odeur âcre et désagréable au toucher. Elle se distingue par ses grandes fleurs en trompette dressées vers le ciel et son fruit épineux, semblable à une capsule de marronnier d’Inde. Ses jeunes feuilles, ovales ou triangulaires, peuvent rappeler celles de certaines variétés d’épinards, ce qui augmente le risque de confusion.

Cette plante apprécie particulièrement les milieux ensoleillés, chauds et riches en azote : terrains vagues, bords de routes, champs cultivés et jardins. Des cas d’intoxication ont été signalés dans des potagers privés, où le datura s’était installé spontanément. Ses graines, très prolifiques, peuvent se disperser facilement, notamment lors de la récolte de certaines céréales ou légumineuses, et contaminer des produits alimentaires comme les farines ou les surgelés.

Le datura renferme des alcaloïdes tropaniques qui ont des effets puissants sur le système nerveux autonome. Voici les trois principaux :

Atropine : elle provoque une dilatation des pupilles, une accélération du rythme cardiaque, une sécheresse des muqueuses et une confusion mentale.

Scopolamine : possède des effets sédatifs et hallucinogènes plus marqués. Elle peut entraîner des troubles de la mémoire, des hallucinations, une désorientation et une somnolence profonde.

Hyoscyamine : proche de l’atropine, elle accentue les effets anticholinergiques et peut provoquer des spasmes, des troubles digestifs et des troubles du rythme cardiaque.

puceLe datura : entre médecine, mystique et poison.

Le datura est une plante qui fascine depuis des siècles par ses effets puissants sur la conscience. Présente dans de nombreuses cultures, elle a été utilisée pour ses propriétés hallucinogènes, spirituelles et médicinales, notamment dans des rituels chamaniques, magiques et thérapeutiques.

Depuis l’Antiquité, le datura est considéré comme une plante de passage, capable d’ouvrir les portes de la perception et de plonger l’esprit dans des mondes invisibles. Chez les Aztèques, il était réservé aux prêtres, qui l’utilisaient pour communiquer avec les divinités ou guider les âmes dans l’au-delà. En Amérique du Nord, certaines tribus l’intégraient dans des rites initiatiques où l’aspirant devait affronter ses visions pour renaître symboliquement. En Inde, le datura est associé à Shiva, dieu de la destruction et de la transformation, et entre parfois dans la composition de mélanges rituels. En Europe médiévale, il était lié aux fameux onguents de sorcière, supposés permettre le vol astral ou la communication avec les esprits.

Sur le plan médicinal, le datura a été utilisé en phytothérapie traditionnelle pour ses propriétés :

Antispasmodiques : contre les spasmes digestifs ou musculaires.

Analgésiques : les feuilles étaient appliquées en cataplasme pour soulager les douleurs aiguës, notamment rhumatismales.

Sédatives : pour calmer l’agitation, les troubles du sommeil ou les terreurs nocturnes.

Bronchodilatatrices : autrefois employé dans le traitement de l’asthme, sous forme de fumigations ou de cigarettes médicinales.

Cependant, en raison de sa toxicité extrême, son usage est aujourd’hui strictement encadré. Les alcaloïdes qu’il contient — atropine, scopolamine, hyoscyamine — peuvent provoquer des effets graves : hallucinations, confusion mentale, troubles cardiaques, voire coma ou décès.

Le datura demeure une plante frontière, oscillant entre médecine et poison, entre vision et délire. Il incarne la puissance ambivalente des plantes à double tranchant : celles qui guérissent ou détruisent selon la dose, l’intention et le savoir.

Découverte des plantes sauvages et comestibles sur le site du moulin de Trévoix, à Ollainville. Découverte des plantes sauvages et comestibles sur le site du moulin de Trévoix, à Ollainville. Découverte des plantes sauvages et comestibles sur le site du moulin de Trévoix, à Ollainville. Découverte des plantes sauvages et comestibles sur le site du moulin de Trévoix, à Ollainville. Découverte des plantes sauvages et comestibles sur le site du moulin de Trévoix, à Ollainville. Découverte des plantes sauvages et comestibles sur le site du moulin de Trévoix, à Ollainville.
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La Chataîgne | 09/10/2025

Photo représentant les bogues de châtaignes.

puceLa châtaigne, le fruit d'automne.

Parmi les fruits d’automne que nous pouvons cueillir, il y a bien évidemment la châtaigne. Ce week-end j’ai profité des belles éclaircies pour aller faire une balade en forêt. Les châtaigniers sont particulièrement généreux cette année et nous offrent de beaux fruits charnus. Quel régal !

On aurait tort de se priver de ce fruit qui est d’une véritable richesse nutritionnelle. La châtaigne est riche en fibres et très peu calorique. Elle contient des vitamines B & C ainsi que des minéraux tels que du potassium, du magnésium et du fer, ce qui lui permet de soutenir le système immunitaire. La nature est bien faite car elle met à notre disposition les plantes dont nous avons besoin.

Elle contient des antioxydants permettant aux cellules de lutter contre le stress oxydatif et favoriser la santé cardiovasculaire. Et en plus, grâce à sa richesse en fibres, elle est un réel allié pour réguler le transit intestinal et maintenir un microbiote équilibré.

Personnellement j’adore les châtaignes et j’attends avec impatience cette période de l’année pour en ramasser. J’utilise la farine de châtaigne pour confectionner de bons gâteaux moelleux.

Le châtaignier a également d’autres vertus. En gemmothérapie c’est un grand draineur du système circulatoire et lymphatique.

Selon le laboratoire DEVA, l’élixir de la fleur de châtaignier contribue à garder foi et espoir en la vie. Il aide à traverser les moments difficiles, à surmonter les épreuves de la vie.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le Châtaignier ou les autres plantes de la saison automnale, n’hésitez pas à vous inscrire à mes sorties, en cliquant ici.

Cueillette de châtaignes. Les châtaignes. Les châtaignes.
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Les Cenelles | 01/10/2025

Photo représentant les cénelles.

puceLes cenelles d'automne.

Alors que l’automne nous dévoile ses teintes chaudes et ses lumières dorées, les haies et les arbustes se parent d’une multitude de petites baies rouges. Lors de vos promenades le long des chemins de campagne, vous avez certainement déjà remarqué ces petits fruits rouges ressemblant à de minuscules pommes sans savoir que vous aviez à faire à notre grande amie du cœur.

Il s’agit de l’aubépine et de ses fruits que l’on appelle des cenelles. Pour les botanistes, le fruit de l’aubépine n’est pas une baie, mais une drupe.

L’aubépine est une grande médicinale pour le cœur et pour l’esprit. On utilise ses fruits et ses fleurs depuis la nuit des temps pour :

• Réguler le rythme cardiaque et soutenir la circulation sanguine ;

• Calmer l’anxiété et favoriser un sommeil réparateur.

Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que ces petites drupes sont comestibles !

Autrefois, les cenelles étaient utilisées pour confectionner une farine rustique pour en faire du pain, des galettes, notamment pendant les périodes de disette.

Riches en minéraux, vitamine C et anti-oxydants, on peut les transformer en gelée, sirop ou purée.

Les cenelles ne sont pas les seuls fruits que l’automne nous offre. C’est la saison de la cueillette, un véritable garde-manger pour faire ses réserves avant l’hiver.

Pour découvrir les trésors de l’automne, n’hésitez pas à vous inscrire à mes sorties automnales.

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Rallye Nature | 24/05/2025

Photo du stand de la Pause Florale lors du Rallye Nature à Saint-Germain-lès-Arpajon

puceLe Rallye de Saint-Germain-lès-Arpajon.

Très belle journée bien remplie dans un cadre d’une diversité exceptionnelle. Malgré les conditions climatiques un peu capricieuses, les familles étaient au RDV pour venir découvrir tous les secrets des 3 plantes médicinales et comestibles présentées, à savoir le pissenlit, la pâquerette et l’ortie.

Ces 3 plantes communes que l’on retrouve dans son jardin ou lors des balades, et que l’on peut identifier facilement, ont permis de voir que les plantes médicinales peuvent être accessibles à tous et qu’avec très peu de moyens, on peut réaliser des préparations simples pour se soigner.

Ce sont trois plantes phares et incontournables de notre pharmacopée naturelle, et en plus elles sont comestibles !

Quel plaisir de voir cet émerveillement dans les yeux des enfants, et des adultes, lorsqu’ils ont observé de près, peut-être pour la première fois, la fleur du pissenlit. Mais d’ailleurs, combien de fleurs peut-on observer sur le pissenlit ?

Je vous en reparlerai ultérieurement dans un autre article.

Stand du Rallye Nature à Saint-Germain-lès-Arpajon. Stand du Rallye Nature à Saint-Germain-lès-Arpajon. Stand du Rallye Nature à Saint-Germain-lès-Arpajon. Stand du Rallye Nature à Saint-Germain-lès-Arpajon. Stand du Rallye Nature à Saint-Germain-lès-Arpajon. Stand du Rallye Nature à Saint-Germain-lès-Arpajon.